Il n’y a que Yann Perreau – et peut-être Pierre Lapointe – pour réussir un tour de force pareil : nous présenter un spectacle complètement différent à quatre mois d’intervalle qui repose sur les mêmes compositions. Et c’est ce qu’il a fait jeudi lors de la première de sa tournée du disque À genoux dans le désir à La Tulipe.
Par Philippe Rezzonico
Je vous entends d’ici… Vous vous dites : « Il divague, Rezzonico. Comment Yann Perreau peut-il présenter un nouveau spectacle alors qu’il s’agit de sa rentrée montréalaise? » Tout simplement parce que sa rentrée était dans les faits son lancement en octobre.
Dans l’industrie musicale de 2013, rien n’est plus comme avant. Et les appellations contrôlées du genre «rentrée montréalaise» et «premières» sont à prendre avec des pincettes.