Le dernier album du saxophoniste Joe Lovano et de son UsFive (en concert, samedi au théâtre Jean-Duceppe) peut ne pas provoquer le coup de foudre, mais tel le renard face au Petit Prince, il ne demande qu’à se laisser apprivoiser.
Par François Vézina
Les premières mesures de l’album peuvent être trompeuses. Lovano, dont on reconnaît d’emblée le son chaleureux, présente un thème enjôleur et bondissant – même si on est à des années-lumière de la sérénade.