Trois spectacles de Prince – quatre, en comptant son show privé au Newtown -, des doublés de U2, de Paul McCartney, d’Arcade Fire, de Bon Jovi, des Pixies… A bien y penser, résumer l’année spectacles 2011 tient beaucoup aux nombres de messes musicales vues ces 12 derniers mois.
Par Philippe Rezzonico
Oui, messes. Les rassemblements gigantesques, spectacles d’artistes mythiques, performances légendaires et marathons historiques semblaient avoir le même dénominateur commun.
Était-ce dû aux prix parfois prohibitifs des billets, à l’économie aussi chancelante que nos infrastructures, au sentiment de rage lié à la corruption généralisée dans nos sociétés ou aux printemps et automne de révolte observés dans le monde ? Je l’ignore. Mais rarement ai-je vu tant de gens assister à des spectacles avec le désir que le moment présent soit de l’ordre de l’instant culte, où artistes et public vivent et vibrent d’une seule et même voix.