
Florence + The Machine a soulevé la foule en cette première journée du festival Osheaga 2012. Photo courtoisie evenko/Nick Leger.
Un soleil aussi éclatant que brûlant, plein de bonne musique et une foule monstre qui a un tantinet cherché ses repères sur un site réaménagé : la toute première «salle comble» de l’histoire du festival Osheaga aura été satisfaisante à plus d’un égard, vendredi, mais il fallait faire preuve de patience.
Par Philippe Rezzonico
Dans le métro, déjà. Vers 14h30. Bouchon dans le couloir d’accès pour la rame de la ligne jaune. Agents de sécurité. Policiers. Bon encadrement et bonne fluidité malgré tout. Suis arrivé sur le site du parc Jean-Drapeau 30 minutes plus tard pour un trajet qui en prend normalement dix.
C’était un signe de ce qui allait suivre. Loin, étaient-elles, les premières années du festival, quand une foule de 10, 000 spectateurs sauvait les meubles pour les organisateurs et qu’on se déplaçait d’une scène à l’autre en cinq minutes. La journée de vendredi affichait complet depuis la veille : 40, 000 festivaliers sur le site. Deux Centre Bell bien pleins.