Rival Sons: Rock and Roll Is Here To Stay

Rival Sons: Holiday, Miley, Buchanan et Beste. Photo promotionnelle

Rival Sons: Holiday, Miley, Buchanan et Beste. Photo promotionnelle

Périodiquement, la question revient sur le tapis : le rock est-il mort? Danny and the Juniors avaient déjà répondu implicitement à la question dès 1958 en enregistrant la version originale de Rock and Roll Is Here to Stay. C’était clair, non?

Par Philippe Rezzonico

Neil Young a livré le même message deux décennies plus tard, avec sa phrase-clé de Hey Hey, My My : « Rock and roll will never die ». Bien sûr, ça fait longtemps, mais, de nos jours, on peut exister sous le radar des vedettes pop et hip-hop sans pour autant disparaître.

Et pour ça, il y aura toujours quelque part un groupe comme Rival Sons.

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The Breeders : nostalgie conjuguée au présent

The BreedersTrès souvent, lorsque l’on va voir en concert un groupe qui a trois décennies de vécu, c’est généralement pour les vieux succès. Ce ne fut pas du tout le cas pour moi, samedi, pour le retour des Breeders à Montréal.

Par Philippe Rezzonico

Il va de soi que bien spectateurs qui ont rempli le théâtre Corona à ras-bord y allaient pour entendre des tas de chansons de Last Splash, disque-phare du band américain formé de Kim et Kelley Deal, Josephine Wiggs et Jim MacPherson. Pour ma part, j’ai été drôlement gâté relativement à ce disque.

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Charlie Winston: Le bon, la belle et les beaux bums

Charlie Winston (avec le bassiste Daniel Marsala en arrière-plan), vendredi, au Théâtre Corona. Photo Catherine Lefebvre.

Il tombait bien, ce show de Charlie Winston, vendredi soir, au théâtre Corona, après une journée ponctuée de chutes de neiges, de pluie et de verglas. D’autant plus qu’avec la panne d’électricité survenue en début de soirée, tout valait mieux que de rester à la maison tout seul dans le noir.

Par Philippe Rezzonico

De l’électricité, il y a en avait au Corona. Dans l’air, notamment, quand Charlie et ses collègues se sont pointés vers 22h10. Pas mal de fébrilité de la part des jeunes filles et femmes qui attentaient le musicien à l’allure fripée soigneusement étudiée : cheveux en bataille, cravate portée de façon négligée, redingote à la coupe très particulière… Le hipster parfait pour l’entrée en matière rugueuse et un peu brouillonne de Wild Ones.

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