Yelle au Corona : Drum n’ Yell

Beck le chante sans cesse. Au fond, on n’a besoin que de deux tables tournantes et d’un micro sur scène. Pour Yelle, un micro et deux batteries font l’affaire, comme on l’a vu mardi soir, au théâtre Virgin Mobile Corona.

Par Philippe Rezzonico

Oui, deux batteries, disposées l’une à côté de l’autre sur une large plateforme installée sur la scène principale. Avec la voix de la Française et ses chansons ludiques et rassembleuses, il n’en fallait pas plus pour assister à l’un des spectacles les plus rafraichissants et sympathiques de l’année.

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La trifecta de Jake Bugg

Jake Bugg, que l'on voit à Osheaga en août 2013, est passé deux autres fois à Montréal depuis. Photo courtoisie evenko/Tim Snow

Le festival Osheaga en août 2013 et le théâtre Corona Virgin Mobile en septembre, puis, le Métropolis dimanche soir : il n’a pas encore 20 ans, mais Jake Bugg est désormais un habitué des scènes extérieures et des salles montréalaises.

Par Philippe Rezzonico

Trois passages dans la métropole en moins de six mois, et ce, avant d’avoir 20 ans (en février). Ce n’est pas banal. Si vous voulez lire le compte-rendu de sa prestation de dimanche, vous pouvez le faire sur le site de La filière Rezzonico, de Radio-Canada.ca.

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Jake Bugg: l’idole impassible au talent fou

Jake Bugg, qui était de passage à Osheaga en août (photo), était de retour à Montréal jeudi soir. Photo courtoisie evenko/Tim Snow

« Oh, my god! Oh, my god! Oh, my god! Oh, my god! Oh, my god! Oh! My! God!!! » J’avais compris dès le deuxième « Oh, my god! ». Pour la jeune femme placée à ma gauche au parterre du théâtre Corona Virgin Mobile, jeudi soir, le dieu, c’était Jake Bugg et personne d’autre.

Par Philippe Rezzonico

Visiblement, rien n’a changé depuis Elvis. Chaque génération possède son idole. Mais nous n’étions certes pas à un spectacle de Justin Bieber ou de One Direction. Bugg est un auteur-compositeur déjà fort valable et un guitariste accompli, à défaut d’être une bête de scène. Bref, une idole qui a vraiment du talent et qui n’est pas pré-fabriquée.

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Roger McGuinn: et tourne les pages

Roger McGuinn et sa Rickenbacker 12 cordes. Photo Alain Décarie.

À un moment, je me suis pincé. Le type qui était seul sur la scène du théâtre Virgin Mobile Corona mercredi soir ne pouvait être Roger McGuinn. Trop de dextérité dans les doigts. Une voix parfaitement juste. Et la taille et l’allure d’un homme d’une cinquantaine d’années. McGuinn a 70 ans. Ça ne peut pas être lui.

Par Philippe Rezzonico

Et pourtant, le « jingle-jangle» de la Rickenbacker électrique autographiée ne laissait place à aucun doute. Pas plus que la guitare acoustique Roger McGuinn HT7, peut-être bien l’une des seules « 7 cordes » en circulation. Mais ce sont surtout les anecdotes de l’Américain liées à la genèse des chansons légendaires qui nous ont laissé pantois.

Seul un homme qui a vécu l’effervescence musicale des années 1960 et 1970 peut magnétiser un auditoire comme il l’a fait en comptant ses histoires. Roger McGuinn était bel et bien la vedette d’ouverture du Festival Folk sur le canal, mercredi. Et nous avons remonté le temps au fur et à mesure qu’il tournait les pages de son passé.

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