À 66 ans bien sonnés, Steve Hackett, le guitariste londonien, avait l’air d’un jouvenceau hier soir dans un Théatre Maisonneuve affichant complet pour son escale montréalaise de la tournée From Acolyte to Wolflight.
Par Claude Côté
On ne le dira jamais assez: le Québec aime le rock progressif et voue un culte sans bornes à ses pionniers. Chaque rendez-vous avec les Strawbs, PFM, King Crimson et autres Van Der Graaf Generator qui débarquent de plus en plus rarement chez nous est pour la génération des 45 ans et plus un devoir de mémoire inassouvi, une date obligatoire à l’agenda où le dollar-loisir est allongé avec l’émerveillement pour les chansons de huit, douze et même vingt-deux minutes, le «prog-rock» comme l’a qualifié hier Steve Hackett et comme le fait Steven Wilson, son plus fidèle propagateur, aujourd’hui.