MEL 2012: Montréal en première

Catherine Major: deux soirs de première et un supplémentaire à venir cet été. Photo Courtoisie Montréal en lumière/Victor Diaz-Lamich.

L’an dernier, je notais au terme de la 12e édition de Montréal en lumière que la quête identitaire du volet musical du festival était terminée après une longue période de montagnes russes. Au terme de la 13e présentation qui s’est conclue ce week-end, force est d’admettre que MEL a consolidé sa position en vue des années à venir par la présentation de premières.

Par Philippe Rezzonico

Des premières, il y en a dans tous les festivals, MEL inclus. Mais pas comme cette année. Coeur de pirate, Catherine Major, Diane Tell, Antoine Gratton, France D’Amour, Marie Denie Pelletier, Brigitte Boisjoli et Arthur H ont tous fait leur rentrée montréalaise. Certains, le même soir. Et on ne parle pas des artistes qui ont présenté du nouveau matériel lors de premières parties, comme Julien Sagot ou Karim Ouellet. Du jamais vu.

Lire la suite

Hommage à Jacques Brel: le ton juste

Pierre Flynn, fraternel dans La bière. Benoit Sarrasin au piano. Photo courtoisie Montréal en lumière/Victor Diaz-Lamich.

Brel. Un nom qui résume à lui seul une œuvre gigantesque et les fondements de la chanson d’expression française. Pas pour rien que plus de trois décennies après son départ et 45 années après sa dernière performance de scène, on le chante encore. Faut-il encore bien le chanter. Et le spectacle hommage Ne me quitte pas qui clôturait le festival Montréal en lumière a trouvé le ton juste.

Par Philippe Rezzonico

Je suis de ceux qui estiment qu’une grande chanson tient debout toute seule dans sa forme la plus épurée. Et des immortelles, Brel en a écrit et composé assez pour remplir des tas de boîtes de chocolat. Pour ce spectacle hommage qui allait de soi dans le cadre du festival qui faisait honneur à la Belgique, on pouvait difficilement être plus à fleur de peau. Un piano (celui de Benoît Sarrasin) et des voix.

Lire la suite

Rideaux ouverts: Tell quelle

Photo courtoisie Montréal en lumière/Jean-François Leblanc

C’était la rentrée du disque Rideaux ouverts. On ne pouvait trouver mieux. On avait déjà vu Diane Tell dans un contexte de performance intimiste, mais rarement voit-on une artiste se présenter devant public avec le désir d’être à ce point sans fard. Rideaux ouverts ? Fenêtre toute grande ouverte, oui… En fait, lundi soir, Diane Tell été un véritable livre ouvert en mode acoustique et en formation électrique, souvent, longtemps et énormément.

Par Philippe Rezzonico

Ça faisait longtemps que la Québécoise immigrée en France avait mis en marché un disque au Québec avant qu’il ne soit disponible dans l’Hexagone, d’où cette première à L’Astral pour le festival Montréal en lumière. Une seule performance unique. Pas de redite. C’est pour ça que les spectateurs ont remarqué plein de gens filmer la prestation. En vue d’un DVD à venir ? Non. Archives personnelles de l’artiste qui voulait en garder un souvenir impérissable.

Lire la suite

Diane Tell: la belle dame chanceuse

Diane Tell: 30 ans de carrière...et un peu de chance. Photo courtoisie Montréal en lumière.

Ça faisait bien 20 minutes que l’entrevue était amorcée quand j’ai réalisé à quel point Diane Tell répétait souvent qu’elle était chanceuse, comme si cette carrière qui dure maintenant depuis plus de trois décennies était presque uniquement le fruit du hasard et du timing. J’en doute. N’empêche, il est vrai que dans la vie, on fait sa chance. Et sur ce plan, la Québécoise originaire de Val-d’Or n’est pas en reste.

Par Philippe Rezzonico

Faire sa chance, c’est parfois tourner à droite plutôt qu’à gauche, reculer pour mieux sauter, ou foncer en avant. En 2010, Diane Tell a fait un retour dans sa ville natale pour les célébrations du 75e anniversaire de la municipalité. Sa dernière présence là-bas datait d’une ou deux éternités.

Lire la suite

MEL 2012: un festival qui s’annonce éclatant

Coeur de pirate est la tête d'affiche d'une édition 2012 du Festival Montréal en lumière qui fera une large place aux artistes féminines. Photo courtoisie.

Aux Cœur de pirate, Catherine Major et Brigitte Boisjoli déjà confirmées, le Festival Montréal en lumière a confirmé, mardi, pour l’édition de 2012, la présence des Arthur H, Stromae, Toots Thielemans, Luc De Larochellière, Philippe B, Marie Denise Pelletier, The Barr Brothers, Jorane, France D’Amour, Antoine Gratton, Diane Tell, ainsi que l’OSM et l’Orchestre Métropolitain, pour ne nommer que ceux-là. Difficile de ne pas y trouver son compte, faut avouer.

Par Philippe Rezzonico

Cette 13e édition sera fortement axée sur les artistes féminines. Les annonces des spectacles et premières montréalaises de Cœur de pirate (24 février, Métropolis), Major (16 et 17 février, Club Soda) et Boisjoli (23 février, Club Soda) étaient les premières salves d’une cascade de rentrées.

Lire la suite