J’ai vu le spectacle de Sophie Milman jeudi et je suis allé voir celui de Norah Jones samedi soir. La différence? Sophie, c’est celle que la mère veut comme belle-fille, Norah c’est celle que le gars veut, malgré qu’elle paraisse inaccessible. Je parle de musique, évidemment. Puis, je suis allé terminer ma soirée et mon festival avec les mauvais garçons du Rat Pack is Back. Belle façon de clore le tout.
Par Richard Bousquet
Le spectacle de Norah Jones peut se résumer à la livraison de 21 compositions dont sept tirées de son dernier album Little Broken Hearts, certaines plus magnifiques que d’autres, avec ses quatre comparses – guitare, basse, claviers et batterie – en près d’une heure trente. Madame n’est pas jasante – un «merci» au début, un «vous avez du plaisir au festival de jazz?» au tiers, une anecdote sur son chien aux deux tiers et un «merci d’être là» vers la fin – mais elle sait jouer et chanter.