Whitney Houston : le culte de la mort, le réflexe du commerçant

Le phénomène n’est pas nouveau, mais chaque fois, il fascine. La disparition prématurée et brutale d’une icône de la musique mène obligatoirement à une sanctification de l’artiste et de l’oeuvre. Whitney Houston ne fait pas exception à la règle depuis quelques jours. Pourquoi ?

Par Philippe Rezzonico

La première fois que j’ai mesuré la chose de visu, c’était à l’adolescence, lors du décès d’Elvis. Au lendemain de sa mort, le16 août 1977, tous les magasins de disques – cette espèce en voie de disparition – alignaient ses albums, 45-tours, cassettes quatre et huit pistes, comme des soldats au défilé.

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Whitney Houston et le sommet de l’Olympe

Photo promotionnelle du film The Bodyguard

Certains étaient éberlués, samedi, à l’annonce du décès de la chanteuse Whitney Houston à l’âge de 48 ans. D’autres n’étaient pas surpris une seconde, tant la dernière décennie de l’artiste avait été marquée par les problèmes familiaux et la toxicomanie. La réalité, c’est que Whitney Houston fut quelque part au tournant des années 1980 et 1990 la perfection vocale et féminine. Et qu’en dehors du sommet de l’Olympe, il n’y avait point de salut.

Par Philippe Rezzonico

Dans l’univers pop/rock/soul/blues élargi, rayon interprètes féminines, tu as grosso modo trois catégories. Primo, les chanteuses au talent exceptionnel qui savent s’adapter à tous les courants, traverser toutes les modes et résister à l’usure du temps. Je pense ici à Barbra Streisand, Dionne Warwick, Petula Clark et Shirley Bassey.

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