Rain, A Tribute to the Beatles : pour la musique

La production américaine de Rain. Photo fournie par la production.

Est-ce parce que j’ai vu McCartney lors des cérémonies d’ouverture des Jeux Olympiques, Lennon – de façon virtuelle – lors de la clôture de ces mêmes JO, ou parce que mes potes Mario et Manon qui revenaient de Las Vegas ce week-end ne tarissaient pas d’éloges envers Love ? Toujours est-il que je ne pensais pas me pointer, mercredi, à la première de Rain, A Tribute to the Beatles, présenté jusqu’à dimanche au théâtre Maisonneuve.

Par Philippe Rezzonico

J’ai été trop gâté dans ma vie, rayon spectacles. J’ai vu trop d’artistes originaux pour être attirés par les copies. Surtout quand tu as vu Paul et Ringo sept fois au total. Mais là, j’y suis allé, ne fut-ce que pour entendre les chansons que Paul et Ringo ne chantent jamais, parce que chansons de John ou de George. Juste pour entendre comment ces titres-là « sonnent » sur scène, par opposition aux enregistrements studios.

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Whitney Houston : le culte de la mort, le réflexe du commerçant

Le phénomène n’est pas nouveau, mais chaque fois, il fascine. La disparition prématurée et brutale d’une icône de la musique mène obligatoirement à une sanctification de l’artiste et de l’oeuvre. Whitney Houston ne fait pas exception à la règle depuis quelques jours. Pourquoi ?

Par Philippe Rezzonico

La première fois que j’ai mesuré la chose de visu, c’était à l’adolescence, lors du décès d’Elvis. Au lendemain de sa mort, le16 août 1977, tous les magasins de disques – cette espèce en voie de disparition – alignaient ses albums, 45-tours, cassettes quatre et huit pistes, comme des soldats au défilé.

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