En souvenir de Roger Ebert

Roger Ebert nous a quittés. Et avec lui, un pan phénoménal de l’histoire du journalisme en cinéma. Grand critique et historien de son art, il a laissé un legs incalculable par l’entremise de ses ouvrages, de ses textes et de sa fameuse marque de commerce : le pouce levé ou abaissé.

Par Philippe Rezzonico

Comme critiques, nous lui sommes tous redevables. Pour son expertise, son niveau de vocabulaire cinématographique et son irréprochable passion. Et aussi pour avoir su dire si un film était bon ou mauvais sans tenir compte s’il était financé par un grand studio ou un indépendant.

Lire la suite

Queen Extravaganza : band de reprises dynamité

François-Olivier Doyon, Marc Martel, Brian Gresh, Tristan Avakian et Tyler Warren. Photo courtoisie evenko.

Depuis que l’on concocte des spectacles qui visent à honorer la mémoire d’artistes décédés ou de faire vivre l’œuvre de groupes disparus, il existe quelques approches qui ont fait leurs preuves. Queen Extravaganza, présenté dimanche au théatre St-Denis, a choisi une autre voie. Et ce que cela apporte rayon efficacité se fait au détriment de l’illusion requise pour ce genre de production.

Par Philippe Rezzonico

Faudra un jour m’expliquer pourquoi tu utilises quatre chanteurs dans un spectacle de Queen alors que tu as le meilleur disponible sous la main, à savoir, Marc Martel, qui chante avec un timbre, une puissance et une élasticité dans la voix qui s’approchent à si méprendre de Freddie Mercury.

Lire la suite

Odile Schirmeyer-Rezzonico (1927-2012)

Ce n’est pas une histoire ordinaire. Ou plutôt, si. Dans la mesure que les histoires des femmes de la génération de ma mère n’étaient pas celles des militantes des années 1960 et 1970, mais celles de femmes qui tentaient de vivre après avoir survécu aux récessions et aux guerres. Militante ma mère ? Pas vraiment. Battante ? Ça, oui. Jusqu’au bout.

Par Philippe Rezzonico

Aucune idée quel était l’état des lieux le 16 juin 1927, lorsque Odile Aimée Marguerite Schirmeyer est née à Metz, dans l’Alsace française. Fille d’Adrien Schirmeyer, capitaine de carrière dans l’armée française, et de Suzanne Albarel, la petite Odile était un bébé en bonne santé.

Lire la suite

Hommages 2011 : à chacun ses disparus

Clarence Clemons, le Big Man du E Street Band. Photo d'archives.

Chaque année, le constat est immuable. De grands artistes disparaissent. Et vous voyez apparaître des listes interminables sur le sujet en raison des ravages de la Grande Faucheuse.

Par Philippe Rezzonico

Ici, on va faire pareil, mais on va faire différent, d’accord ? Pas question de dresser une liste qui semblerait à peu près exhaustive, même si l’on ne tient compte que des disparus en musique ou en cinéma. Il n’y a pas loin d’une centaine de noms que l’on pourrait retenir, à commencer par les monstres sacrés que sont Elisabeth Taylor et Alys Robi, Annie Giradot et Claude Léveillée.

En fait, ça sera une très, très courte liste. Dix noms, seulement. Pourquoi ceux-là ? Non, non… Pas au mérite. Tout le monde est égal devant la mort. Pour des raisons que j’explique, ces artistes ou leur œuvre m’ont marqué plus que d’autres. Tous les ans, c’est pareil : nous avons chacun nos disparus.

Lire la suite