Karkwa rock une dernière fois

Si, par hasard, Le pensionnat des établis figure dans votre collection de disques, allez le réécouter après avoir entendu Karkwa Live, paru cette semaine. Vous allez mesurer l’écart… Que dis-je…. Vous allez mesurer le gouffre qui prévaut entre ce qu’était Karkwa il y a dix ans et ce qu’il est aujourd’hui, alors que le groupe amorce une pause que l’on n’espère pas de 14 ans comme ce fut le cas naguère pour les Eagles.

Par Philippe Rezzonico

Tous mes amis qui n’avaient pas vu Karkwa du temps de l’album  Les Tremblements s’immobilisent, mais qui sont venus les voir sur scène après les succès populaires que furent Le Volume du vent et Les chemins de verre, ont fait le même constat : « Mais ils sont donc ben rock sur scène… Bien plus que sur disque. »

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Karkwa: ce n’est qu’un au revoir?

Martin Lamontagne, Julien Sagot, François Lafontaine, Stéphane Bergeron et Louis-Jean Cormier. Photo d'archives. Courtoisie Rogerio Barbosa.

Toujours un réel plaisir de retrouver les boys de Karkwa, comme ce fut le cas mercredi, à quelques jours de la parution de leur disque Karkwa Live, disponible mardi prochain. En fait, on avait l’impression que le sentiment était le même… entre eux.

Par Philippe Rezzonico

Pour le journaliste, c’était une première «rencontre» avec le band depuis le spectacle du groupe au Métropolis en décembre dernier, mais il était évident que Louis-Jean Cormier, François Lafontaine, Stéphane Bergeron, Martin Lamontagne et Julien Sagot n’ont pas multiplié les réunions depuis lors. Il y a des tas de signes qui ne trompent pas.

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L’avenir de Karkwa : les aléas de la vie

Martin Lamontagne, Julien Sagot, François Lafontaine, Stéphane Bergeron et Louis-Jean Cormier. Photo d'archives. Courtoisie Rogerio Barbosa.

Petite commotion la semaine dernière dans le cyberespace et les médias. La « pause » de Karkwa cacherait-elle la fin du groupe ? La rumeur alimentée par une manchette alarmiste a été démentie par Louis-Jean Cormier sur la page Facebook du groupe avec un statut qui a été salué par 1 258 « J’aime » depuis lors. Affaire classée ? Pas vraiment. Analyse.

Par Philippe Rezzonico

Lors de la remise de la plaque soulignant la certification Or de l’album primé Les Chemins de verre en décembre, Karkwa a annoncé la couleur : l’année 2012 serait celle d’une pause collective après 14 ans d’existence, quatre albums, des Félix, un Juno et un Prix Polaris qui leur a valu une reconnaissance au-delà des frontières du Québec.

Les boys ont  confirmé des projets amorcés en 2011 ou à venir : l’album solo de Julien Sagot (Piano mal) mis en marché aujourd’hui ; la réalisation de François Lafontaine du disque de sa conjointe Marie-Pierre Arthur (Aux Alentours) qui sort le 7 février, la production de Louis-Jean Cormier du compact de Lisa Leblanc, ainsi que la parution de son propre album solo, à venir plus tard en 2012. Pas de vagues. Tout baigne.

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Julien Sagot: audace musicale

L’année de « pause » de Karkwa s’amorce officiellement mardi avec le lancement du premier album individuel de l’un de ses membres, Julien Sagot. Avec Piano mal, le percussionniste nous démontre un registre étendu d’influences et une audace qui rime avec recherche expérimentale.

Par Philippe Rezzonico

Je devais bien être le 37e à interviewer Julien Sagot au moment de notre entrevue la semaine dernière. Il m’a même contacté un bon quart d’heure avant l’heure prévue, de peur d’être en retard. Il est vrai que c’est rarement lui qui cause avec les médias lorsque Karkwa est dans l’équation. Au point où il semblait être étonné de l’intérêt que l’on portait à son projet.

«Je ne m’attendais pas à tant d’entrevues, lance-t-il en riant, de sa voix vive teintée de son accent parisien natal. Peut-être que j’étais naïf… »

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Bilan spectacles (3) : Dix shows francophones mémorables

Yann Perreau, génial et impérial. Photo d'archives. Courtoisie Pascal Ratthé.

On a beaucoup parlé de français cette année. Parfois, de l’absence de… De sa mise à mal, de sa difficulté de s’imposer en milieu de travail, de son affichage et de son non respect par des radios (montages anglophones) et par un club de hockey qui embauche un entraîneur unilingue. Heureusement, il nous reste la musique.

Par Philippe Rezzonico

Et de la bonne musique francophone, il y en a. J’admets que je me tiens assez loin de celle qui est trop formatée à mon goût pour les ondes radiophoniques – comme pour l’anglophone, d’ailleurs – , mais il en reste encore à satiété pour ceux qui aiment savourer cette langue en mode vocal.

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Karkwa, le terminus

Fin de parcours pour Louis-Jean Cormier et ses collègues de Karkwa. Photo d'archives. Courtoisie Alain Décarie.

Toute bonne chose a une fin, dit-on. Karkwa a pris les moyens samedi soir au Métropolis pour que le dernier spectacle de sa tournée Les chemins de verre soit à la hauteur de deux années de rêve. Et qui plus est, il a été gravé pour la postérité. Deux fois plutôt qu’une.

Par Philippe Rezzonico

Non seulement le groupe a enregistré la totalité de cette performance de près deux heures et demie pour les besoins d’un disque de spectacle à paraître en 2012, mais MusiquePlus a également filmé la prestation en vue d’une diffusion à être déterminée ultérieurement.

Les spectateurs qui se sont pointés dans la salle de la rue Sainte-Catherine savaient donc que c’était un grand soir en voyant les deux caméras fixes et la grande caméra télescopique installées au parterre, sans compter les micros accrochés aux balcons pour la captation.

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Karkwa : le last call

Martin Lamontagne, Julien Sagot, François Lafontaine, Stéphane Bergeron et Louis-Jean Cormier ont mené Les chemins de verre au bout de la route. Photo d'archives. Courtoisie Rogerio Barbosa.

La scène était quelque peu amusante dans la salle de conférence du Allstream Center, le 26 mars dernier, à Toronto. Karkwa venait de remporter le Juno remis à l’album francophone par excellence pour Les chemins de verre. D’ordinaire, ce prix remis au gala hors d’ondes n’intéresse que les médias francophones du Québec, ou presque. Mais cette fois, la donne était différente.

Par Philippe Rezzonico

En septembre 2010, Karkwa avait remporté à la surprise générale le prix Polaris remis annuellement au meilleur disque canadien, indépendamment du genre musical. Pour l’une des rares fois depuis l’instauration des Junos il y a de cela quatre décennies, les médias de la Ville-Reine connaissaient, ne fut-ce que de nom, le groupe francophone qui venait de s’imposer.

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Disque d’or pour Karkwa : le quatrième fut le bon

Karkwa aura vu Les chemins de verre obtenir le statut de disque d'or. Photo d’archives. Courtoisie Alain Décarie

Ils l’ont eu. Finalement. Au quatrième disque. Qui plus est, à la toute fin de la présente tournée de l’album Les chemins de verre qui a mené le groupe de Montréal à Paris, tout en faisant de larges détours par New York et Saskatoon. Ce disque d’or, Karkwa ne l’a pas volé.

Par Philippe Rezzonico

On va le dire pour eux, vu qu’aucun des membres du groupe ne l’a souligné au micro mercredi après-midi au pub Saint-Elisabeth, lors de la remise de la plaque commémorative soulignant les 40, 000 exemplaires vendus de leur plus récent disque couronné d’un Félix, d’un Juno et d’un prix Polaris depuis septembre 2010.

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La musique de Karkwa au cinéma

La musique de Karkwa se fera entendre au grand écran en 2012. Photo d’archives. Courtoisie Alain Décarie.

Si le spectacle prévu de Karkwa au Métropolis, le 17 décembre prochain, mettra fin au cycle de l’album Les chemins de verre, le groupe fera encore parler de lui en 2012 par l’entremise d’une nouvelle chanson, La vague perdue, disponible dès aujourd’hui sur iTunes.

Par Philippe Rezzonico

Le nouveau titre original fera partie intégrante du film de Gabriel Pelletier, La peur de l’eau, qui sortira sur les écrans du Québec le 27 janvier prochain.

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Louis-Jean, t’aurais pas dû…

Louis-Jean Cormier, de Karkwa. Photo d'archives. Courtoisie Alain Décarie.

Grosse tempête dans le cyberespace, mardi, lorsque Karkwa, par l’entremise de Louis-Jean Cormier, a décidé d’expliquer – lire ici, de justifier – sur sa page Facebook les raisons pour lesquelles le groupe a décidé de céder les droits de la chanson Le Pyromane pour des fins d’utilisation dans une pub télé de Coke. Louis-Jean, t’aurais pas dû….

Par Philippe Rezzonico

T’aurais pas dû, parce que cette chanson, cette œuvre, n’appartient qu’à toi et à tes collègues, vous, les créateurs. C’est comme si on reprochait à un peintre de vendre ses tableaux.

T’aurais pas dû, parce que bien des gens qui ont décrié votre position sont peut-être parmi ceux qui n’achètent pas la musique. Qui la piquent illégalement sur le web. La vôtre, notamment.

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