Bilan spectacles 2014 : 20 grands moments et quelques dérapages

Stromae: un bombardement sensoriel constat. Photo courtoisie FrancoFolies/Frédérique Ménard-Aubin

J’ai vu des tas de bilans de disques au cours du dernier mois. Mais pratiquement aucun des meilleurs – ou pires – spectacles de l’année. Pourtant, désormais que la musique ne vaut plus rien (merci U2), c’est avec le prix parfois exorbitant des spectacles que le consommateur/amateur de culture se fait avoir ou pas.

Par Philippe Rezzonico

Heureusement, la majorité des artistes se prépare adéquatement et se donne sur scène. Cela mène à ce bilan très personnel de spectacles vus ici et ailleurs. Très majoritairement d’exceptionnels à excellents… mais avec quelques dérapages. On se souhaite une année du genre en 2015.

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FIJM 2014: le bilan de Rue Rezzonico

Verdine White, Ralph Johnson et Philip Bailey, de Earth Wind & Fire. Photo courtoisie FIJM/Denis Alix

Un 35e anniversaire, par définition, c’est copieux. Et lorsqu’il s’agit du Festival international de jazz de Montréal, cela se conjugue par des tas de spectacles en salles et une multitude d’événements extérieurs et de grands événements.

Comme d’habitude, personne ne peut tout voir. Donc, le bilan devient obligatoirement un dérivé du parcours du journaliste. Mais comme il y en avait vraiment beaucoup à voir et qu’il nous manque toujours de temps – et d’heures de sommeil – voici ce que l’on pourrait nommer un bilan complémentaire avec survol.

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FIJM 2014: Keith Jarrett, la rédemption

Keith Jarrett: intense et chaleureux. Mémorable. Photo courtoisie FIJM

La mention affichée était sans équivoque: « Aucun retardataire ne sera admis avant l’entracte. » Le hic, c’est qu’à 19h50, samedi soir, environ la moitié des gens qui venaient assister au récital de Keith Jarrett à la Maison symphonique faisaient encore la queue à l’entrée de la Place des Arts.

Par Philippe Rezzonico

Remarquez, c’était dans le même ton du courriel remis aux journalistes avant le spectacle. Il était impératif d’arriver avant 20 heures. Aucun problème avec ça, c’est comme au théâtre. Là où j’ai sursauté, c’est avec l’ajout qui mentionnait qu’aucun d’entre nous n’avait le droit de sortir AVANT l’entracte. Keith Jarrett va décider de mon horaire de festival? Je voudrais bien voir ça. Je me disais qu’il avait besoin d’être bon, le Keith…

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35e Festival de jazz : l’année des chiffres ronds

Cassandra Wilson vient célébrer les 20 ans de Blue Light ‘T’il Dawn. Photo courtoisie FIJM

Le plaisir pour les organisateurs d’un festival qui a une portée internationale, c’est de célébrer avec plus de ballons, de bougies et de confettis les années charnières de l’événement, qui se veulent les années anniversaires. Cette année, le Festival international de jazz de Montréal célèbre sa 35e cuvée. Et à bien des égards, l’année 2014 est celle des chiffres ronds.

Par Philippe Rezzonico

Bien sûr, 2014 n’est pas un chiffre rond. Pas plus que 35, d’ailleurs. Mais les chiffres ronds (des multiples de dix) sont la raison d’être du spectacle d’ouverture mettant en vedette le pianiste Alain Lefèvre et l’Orchestre symphonique de Montréal, ainsi que le spectacle de clôture avec Oliver Jones.

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FIJM et Heavy Montréal : Diana, Metallica, Jarrett, Slayer, McFerrin et Offspring afin d’oublier l’hiver

Metallica pour un soir seulement en Amérique...et c'est à Montréal. Photo courtoisie Heavy Montréal.

Il faut admettre. Quand on en a plein le dos de l’hiver interminable, il y a toujours un festival près de chez nous qui met de la lumière dans notre vie. Vous voulez voir sur scène Diana Ross, Metallica, Keith Jarrett, The Offspring, Rufus, Bobby McFerrin?

Par Philippe Rezzonico

Vous allez avoir droit à tout ça cet été lors de la 35e édition du Festival international de jazz de Montréal et du festival Heavy Montréal, très légèrement rebaptisé pour sa 6e présentation.

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Le Top 50 de Frank (8): le piano de Cologne (*)

24 janvier 1975. Opéra de Cologne. Les circonstances semblent s’être liguées contre Keith Jarrett : heure tardive, trajet insensé, mal de dos et, encore pis, un piano pourri. Pourtant, le pianiste d’Allentown se prépare à donner le concert le plus mémorable de sa carrière.

Par François Vézina

Ce concert a bien failli ne jamais avoir lieu.

L’organisatrice, une gamine de 18 ans nommée Vera Brandes, a dû déployer de grands efforts pour persuader Jarrett de ne pas rentrer à l’hôtel. Le piano installé sur la scène, peu fiable aux extrémités du clavier, n’est pas l’instrument promis.

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Le Top 50 de Frank : place au Top 10

Ella Fitzgerald, Duke Ellington, Benny Goodman et Richard Rogers, en 1948. La célèbre photo d'Herman Leonard. Verrons-nous un album d'Ella dans le Top 10 de Frank?

Vous vous souvenez? Ça s’est amorcé comme un défi pour lui. Faire la liste de ses 50 meilleurs disques de jazz. Lui, c’est mon pote Frank, François Vézina, ami et collègue depuis 1987. J’expliquais la genèse de cette série de chroniques sur le jazz sur Rue Rezzonico.com en début d’année.

Par Philippe Rezzonico

Un succès, cette série? Un peu, oui. Au départ, quelques dizaines de lecteurs, voire, une centaine, probablement amateurs de jazz, lisaient chaque entrée. Depuis des mois, chaque nouvelle entrée en attire cinq fois plus. Nul doute que l’expertise du chroniqueur ainsi que la précision de son langage jazzistique et la poésie de sa plume expliquent ce succès.

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Le Top 50 de Frank (21) : des vieux airs au goût corsé

Dix-huit mois après avoir franchi avec bonheur l’étape du studio, le Standard Trio, animé par Keith Jarrett, aborde l’épreuve de la scène. Première étape: Paris. Pas de pépin: le défi est relevé avec panache. Mais pouvait-il en être autrement avec des musiciens aussi chevronnés?

Par François Vézina

Après les audaces libertaires du quatuor américain, les explorations en solitaire et les doux paysages scandinaves, Keith Jarrett passe au sas de son lyrisme fécond, la vieille variété américaine.

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Le Top 50 de Frank (35): le chant européen de Keith Jarrett

Véritable petit bijou, ce superbe album est un bel exemple de la grande grâce du formidable quartet européen de Keith Jarrett, comme si le pianiste s’était laissé inspirer par la beauté glacée des lumières boréales.

Par François Vézina

Signataire des six titres de l’album, Jarrett sait se montrer charmeur et il séduit en offrant de simples et mélodieuses ballades.

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