Normalement, quelque temps après notre naissance, on commence à apprendre ce que l’on désignera comme notre langue maternelle. Plus tard, il y aura généralement une langue seconde. Et si l’on est doué, une troisième. Et nous les utilisons au quotidien, le plus souvent dans cet ordre. Mais pas Nicola Ciccone.
Par Philippe Rezzonico
Ciccone, l’Italien de Montréal, il a d’abord chanté professionnellement dans sa troisième langue (le français), avant d’interpréter des chansons dans sa deuxième (l’anglais), pour finalement faire un disque dans sa langue maternelle, Il sognatore, qui sera l’essence de son spectacle présenté jeudi soir à la salle Pierre-Mercure, lors du festival Montréal en lumière. Sacré Nico, va.